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 RP 29 (Le Mulet) - L'héritier

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Le Mulet
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MessageSujet: RP 29 (Le Mulet) - L'héritier   RP 29 (Le Mulet) - L'héritier EmptyVen 25 Aoû - 19:48

Citation :
[Hors RP:] Je poste ici la première partie de mon RP qui devrait être composé de 3 parties, normalement. Ceci pour deux raisons: il est assez long et le poster en une fois serait trop lourd, et j'aime laisser un peu de suspens. J'espère que je n'ai pas trop laissé de faute d'orthographe ou de construction. Si cela était le cas, veuillez me prévenir en MP. Je dois garder de la place en dessous pour poster les deux autres parties Smile.

Merci et bonne lecture :p [/HRP]


L'obscurité était presque totale à la surface de cette planète sans lune. Le silence qui régnait était plus pesant que celui d'une tombe. Il semblait durer depuis la nuit des temps. Soudain, parmi l'amas d'étoiles peuplant le ciel, une étoile se fit plus lumineuse que les autres et se décrocha. Elle se rapprochait de plus en plus rapidement de l'horizon en émettant un bruit strident. Après avoir soudainement ralenti sa descente, l'objet se posa lourdement sur le sol desséché d'une vaste plaine.


Ce qui aurait pu passer pour un météore était en fait un croiseur de l'Empire Galactique. La soute s'ouvrit dès que le nuage soulevé par l'atterrissage se fut dissipé. Un personnage sauta à Terre. Il ne portait aucune combinaison de protection sous sa longue cape, l'air étant totalement respirable. Cette planète avait été répertoriée par les scientifiques de la Fondation des années auparavant. Ils en avaient listé toutes les caractéristiques, analysé l'air et les différents types de sols pour en déduire si cette planète était viable pour une quelconque économie agricole. Cette petite planète se trouvait en bordure de la galaxie et avait pour nom HT15552C. Elle convenait pour la colonisation mais étrangement aucune expédition n'y avait été envoyée. Les sols n'étaient peut-être pas assez fertiles pour qu'on se donne la peine d'y construire des infrastructures. Il y avait encore des millions de mondes inhabités beaucoup plus grands et rentables que cette petite planète.


Enveloppé dans sa cape, Le Mulet patientait au pied du croiseur. Le pilote venait de l'informer que la petite aube allait bientôt se lever. Il avait prévu de se mettre en route juste avant l'arrivée de la grande aube. En effet, c'était le meilleur moment pour commencer à se déplacer à pied sur ce genre de planète à deux soleils. La température était trop basse et l'obscurité trop forte pour le moment. Il devrait ensuite couvrir la plus grande distance avant de devoir trouver un abri au moment où les deux soleils seraient au plus haut point dans le ciel. Cela lui laissait vingt heures galactiques.


Il jetta un oeil à la carlingue du vaisseau qui luisait doucement dans l'obscurité. La traversée de l'atmosphère avait du ioniser le bouclier externe. Il reprenait peu à peu son état normal en ionisant à son tour les molécules contenues dans l'air, et ré-émettait le surplus d'énergie sous la forme d'une lueur émeraude.


L'air se réchauffait petit à petit.


Ce n'est pas trop tôt
,pensa-t'il en tirant un peu plus sa capuche sur ses yeux. Je commençais à avoir vraiment froid.


C'est à ce moment précis que les premiers rayons percèrent le ciel au niveau de l'horizon.
Le paysage se révéla. Une multitude de collines de couleur ocre se succédaient à perte de vue.[i] Ce n'était pas du sable, mais une sorte de végétation sans chlorophylle recouvrant toute la région. La composition spectrale de la lumière fournie par les deux soleils devait parfaitement leur convenir. Le petit soleil, de couleur rouge, apparut enfin. Le Mulet du se couvrir les yeux de sa cape tellement la lumière était saturée en infrarouges.[i] La chaleur des rayons directs du soleil n'en était pas désagréable pour autant. Il resta encore quelque instant immobile, emmagasinant le plus de chaleur qu'il pouvait. Revigoré, il se mis en marche vers le soleil.

Il établit la communication avec le pilote du croiseur:


- J'y vais. Mettez le vaisseau en orbite au dessus du point de rendez-vous et attendez mes ordres...


- Très bien, répondit le pilote avant de remettre en marche les réacteurs du croiseur.


Le Mulet se retourna pour observer l'ascension du vaisseau. Il se remit en marche dès qu'il ne vit qu'un point dans le ciel rougeâtre.


Dernière édition par le Mer 30 Aoû - 12:07, édité 2 fois
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Le Mulet
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MessageSujet: Re: RP 29 (Le Mulet) - L'héritier   RP 29 (Le Mulet) - L'héritier EmptyMer 30 Aoû - 11:06

Cela faisait trois heures que le second soleil s'était levé. La température était en constante élévation mais restait encore tout à fait supportable. Le Mulet avançait maintenant beaucoup plus vite que pendant les deux premières heures. Les rayons du deuxième soleil étaient beaucoup plus agréables et dominaient de loin ceux du premier soleil qui n'était plus qu'un gros cercle rouge dans le ciel bleu profond.


Fixant l'horizon, il repensa aux évènements qui s'étaient récemment passés. Il se remémora ce sentiment de profonde inquiétude qui avait envahi ses généraux lorsqu'il leur avait annoncé son projet. Il sentait d'ailleurs que ce sentiment les hantait toujours en ce moment même. Le Mulet sourit. Ils avaient sûrement oublié que derrière son apparence chétive se cachait une arme redoutable. Son pouvoir psychique le protégeait non seulement de tout être humain, mais aussi des êtres inférieurs dont la seule arme consistait en l'utilisation de la force. Leurs dévotions les avaient sûrement aveuglés au bout de tant d'années.


Il était le seul à pouvoir s'acquitter de cette tâche, ça il en était persuadé. Mais cela n'était pas du à un manque de confiance envers ses hommes. Il savait qu'il pouvait leur faire une totale confiance. L'objectif de la mission était tout simplement impossible à atteindre pour un simple humain. C'est pour cela qu'il n'avait donné de détail à personne. Lui-même ne savait pas vraiment à quoi il devait s'attendre. Il serait bientôt fixé. Cela faisait plusieurs semaines qu'il réfléchissait à cette mission, depuis qu'il avait découvert cet autre mutant, et il n'avait rien laissé au hasard.


Le premier contact s'était fait quelques mois plus tôt. Le Mulet était assis dans son bureau, en pleine méditation, lorsque cela arriva. Il laissait son esprit divaguer dans le vide interstellaire, voguant au hasard de planète en planète. Il avait pris l'habitude de se mettre dans cet état dès qu'il avait un temps de libre. La majorité de la Galaxie étant sous son contrôle, Il ne voyageait plus beaucoup. Il repensait souvent avec mélancolie à ces débuts de conquérant. Les voyages interstellaire lui manquaient. Il parvenait à retrouver cette sensation exquise en se mettant en transe. Il se trouvait dans cet état depuis déjà deux heures lorsqu'il sentit quelque chose troubler ses divagations. Il ressentait une sorte d'écho à son propre esprit, quelque part dans le secteur. Il n'avait jamais senti ça auparavant et cela l'inquiétait au plus au point: il n'était pas le seul à posséder ce pouvoir. Il existait une autre entité capable de contrôler les émotions humaines.


Il avait réussi à localiser le système planétaire d'où provenaient ses interférences. Repérer la planète n'avait pas été dur, c'était la seule du système à être habitable. Il avait demandé au pilote du croiseur de se poser à cet endroit précis, à une trentaine de kilomètre de l'endroit où le supposé mutant se trouvait, afin d'éviter de se faire repérer trop vite. Il se rendrait là-bas à pied pour passer inaperçu. En effet, les véhicules de toute sorte étaient toujours très voyants sur ce genre de planète sans technologie. Si autochtones il y avait, il fallait qu'il passe pour l'un d'eux. Cette approche progressive lui permettrait aussi de mieux analyser à quel esprit il avait à faire. Depuis son arrivé sur cette planète il n'avait cessé de focaliser toutes ses capacités psychiques sur cette aura particulière. Le mutant ne l'avait pas encore repéré, il le sentait. Son esprit était serein. Il fallait que cela se poursuive ainsi. Ils étaient comme deux prédateurs sur le même territoire, et le Mulet voulait avoir l'avantage de la surprise.



Un bruit sous ses pieds le tira de ses réflexions. C'était comme s'il avait marché sur des coquilles vides. Ce qu'il vit au sol le fit reculer d'horreur. Devant lui, des millions d'insectes s'étaient rassemblés en essaim et se déplaçaient en parfaite coordination. Il se demanda comment il avait pu ne pas les repérer plus vite: leur activité frénétique provoquait un sacré vacarme. Il s'était sûrement perdu dans ses pensées.


Il regarda de part et d'autre de cette mer grouillante: la contourner rallongerait le parcours de plusieurs kilomètres et le mettrait en péril. Il ne pouvait prendre le risque de se faire surprendre par le midi local: sans endroit où s'abriter, il mourrait en quelques minutes de déshydratation. Il ne lui restait plus qu'une seule alternative: traverser. Il ne se rappelait pas avoir lu quoique ce soit d'inquiétant à propos de la faune local, mais il fallait qu'il soit prudent. Il ne pouvait se permettre de rentrer en contact avec ces insectes. Il allait les éloigner en leur insufflant de la peur. Mais il allait le faire par petite touche pour ne pas attirer l'attention sur lui. La peur était une arme redoutable contre les esprits primitifs. A petite dose elle permettait même de les contrôler. Il fallait par contre éviter tout excès: une trop grande peur pouvait provoquer chez certains animaux des réactions inattendues et dangereuses.


Il s'avança vers la masse d'un pas confiant. Les insectes ne s'approchaient pas à moins de deux mètres de lui. Il pouvait maintenant les distinguer: ils étaient d'une taille impressionnante, certains ayant le volume d'un gros poing fermé. Leurs carapaces, lisses et sphériques, étaient ponctuées de motifs géométriques de couleurs différentes. Le bruit de leur agitation était assez terrifiant.



Heureusement qu'ils ne s'approcheront pas de moi,pensa le Mulet qui sentit un frisson lui remonter l'échine.

La mer vivante se fendait devant lui. Un cercle presque parfait l'entourait dans sa progression.


Il était à mi-chemin lorsqu'il sentit quelque chose lui chatouiller la nuque. Il ne tint pas compte de cette sensation, la mettant sur le compte de l'effet psychologique qu'induisait le crépitement sourd des millions de pattes qui piétinaient autour de lui. Quelque chose clochait pourtant. Il avait l'impression que le bruit s'amplifiait et certains de ces insectes semblaient ne plus réagir aux impulsions de peur qu'il émettait. Ils s'étaient peut-être habitués à la sensation. Cela était peut-être aussi du à cette impression que quelque chose lui titillait la nuque. Il perdait sa concentration, il lui fallait réagir.


D'un mouvement rapide, il porta sa main à son cou. Quelque chose de lisse et froid était bien en train de parcourir sa nuque. Une de ces sales bêtes avait réussi à percer le bouclier psychique. Il fallait qu'il réagisse vite, d'autant que ses congénères montraient de plus en plus de résistance à ses pouvoirs. Il augmenta l'intensité de peur qu'il rayonnait et se mit à courir. Le bord n'était plus très loin mais le cercle se rétrécissait dangereusement vite.


A mesure que les insectes se rapprochaient, il sentait monter en lui un sentiment qu'il n'avait pas ressenti depuis des années. Cette terreur oppressante qui vous compresse la cage thoracique. Cette terreur qui l'avait accompagné toute sa jeunesse, lorsqu'il se faisait battre par ces gens sous prétexte qu'il était différent.


Il lui restait une centaine de mètre à parcourir, mais il savait qu'il ne les atteindrait jamais. Il ne pouvait plus lutter. Sa bouche était desséchée et il ne parvenait pas à se débarrasser de l'insecte accroché à son cou.



A bout de force, il se laissa tomber sur le tapis grouillant. La dernière chose qu'il vit avant de s'évanouir fut les centaines de pattes qui s'empressèrent de le recouvrir.
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Le Mulet
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MessageSujet: Re: RP 29 (Le Mulet) - L'héritier   RP 29 (Le Mulet) - L'héritier EmptyJeu 31 Aoû - 12:58

[En construction ... ]

Le Mulet ouvrit les yeux dans un sursaut. Il mit un temps à comprendre ce qu'il se passait. Le fait qu'il ne soit pas mort l'étonnait déjà assez, mais ce qu'il avait devant les yeux le sidérait au plus au point. Pas d'insecte, pas de plantes non-chlorophyllienne, pas de soleil desséchant. Il devait être mort, ou alors en plein délire dû à la chaleur. Mais il ne ressentait pas de chaleur, il faisait même un peu frais et sombre dans cette cave glauque. Les murs étaient couverts de signe étranges, sortes de runes ou de hiéroglyphes. Il n'arrivait pas à reprendre totalement ses esprits. Il entendait toujours ce crépitement infernal. Qu'est ce qui avait pu lui arriver durant ce moment d'inconscience ? Pourquoi n'arrivait-il pas à bouger ? Pourquoi avait-il l'impression d'être à la verticale alors qu'aucun de ses muscles ne semblaient réagir?

- Tu te poses beaucoup trop de questions pour quelqu'un de mort, dit une voix chevrotante. Le Mulet dirigea son regard vers l'endroit d'où semblait provenir la voix. Deux paires de yeux luisaient dans un des renfoncements de la paroi. Il ne les avait pas remarqué lors de son exploration visuelle de la caverne. Depuis combien de temps était-il observé? Comment cela se faisait-il qu'il n'avait pas senti cette présence ?

- As-tu perdu ta langue? Dit l'ombre qui ne bougeait toujours pas. Ce n'est pas la peine d'essayer de bouger! Même si tu n'étais pas solidement attaché contre ce mur, tu ne pourrais pas faire un mouvement.

- C'est peut-être pour ça qu'il ne peut plus parler, se dit la voix comme si elle était seule.

Le Mulet ne parlait pas car il avait besoin de toute ses capacités pour se sortir de cette situation. Il devait contrôler les sentiments de cet individu pour l'amener à avoir de la compassion pour lui. Ainsi, avec un petit peu d'habileté, il parviendrait à se faire détacher sans avoir à trop jouer avec des sentiments plus désagréables.

Au bout de quelques secondes, Le Mulet fut pris de panique. L'esprit qu'il avait en fasse de lui était impénétrable, ou plutôt indiscernable. Il ne comprenait pas ce qui ce passait. Il n'avait jamais eu affaire à ce genre de situation. Tout esprit avait une faille, quelque part, et il ne lui fallait jamais longtemps pour la découvrir et s'y introduire. Mais cet esprit n'existait pas.

Tout d'un coup, tout devint clair dans son esprit. Ce qu'il avait en face de lui n'était pas un esprit ordinaire. C'était le mutant pour qu'il traquait. Il était tombé dans un piège.

Un petit vieillard échevelé sorti de la pénombre. Il portait de grosses lunettes épaisses et une tunique poussiéreuse. Arborant un grand sourire sans dents, il se rapprocha du Mulet en clopinant.

- Tu es mal en point ... mais tu as eu de la chance, lui dit-il avec un petit rire sénile. J'en ai ramassé des imbéciles, mais jamais aussi vivant que toi.

Il se rapprocha d'un établi où étaient empilés une multitude de bocaux au contenus divers et avariés. Il prit un gros bocal verdâtre et l'ouvrit dans un bruit de succion inquiétant. Il y plongea son bras et en sorti une sorte de limace de couleur vert vif.

- Tiens, mange ça, dit-il au Mulet en lui tendant la chose.

Le Mulet ne bougea pas, ses yeux fixés sur son adversaire. Il fallait qu'il réussisse à rendre son esprit hermétique. Il n'avait pas trouvé encore la faille.

- Je crois que tu ne sais pas du tout à qui tu as affaire et surtout dans quelle situation tu te trouves en ce moment, grommela le vieillard en posant l'objet verdâtre sur la table.

- Hoooo que si, pensa le Mulet, je sais très bien qui tu es...

- Ce n'est pas parce que j'ai l'air d'un vieux fou qu'il faut que tu me regardes de cette manière. Aurais-tu peur de moi ? Il y avait comme une pointe d'irritation dans la voix du vieil homme. Le Mulet le sentait tendu.

- Tu devrais plutôt être effrayé par ce qui se trouve dans ton dos en ce moment même.

L'insecte! Le Mulet l'avait complètement oublié.

- Tu as peut-être eu de la chance, mais tu n'es pas sorti d'affaire. Normalement les malheureux qui se font avoir par ces sales bêtes meurent dans d'atroces convulsions. Mais tu as l'air d'être plus résistant. Ta paralysie est sûrement due au parasite.

- Mais pourquoi m'avez vous attaché, si je suis paralysé, demanda le Mulet.

- Haaaa, tu parles ! Tu n'as donc pas perdu toute tes facultés mentales.

- Comment ça ? Vous parliez de paralysie...

- Ces insectes sont des parasites assez particuliers. Ils ne parasitent pas les fonctions vitales à proprement parlé mais une partie même de l'hôte: son esprit. Après s'être fixé à la base du crâne, ils commencent leur travail d'infiltration. Les victimes croient entendre une sorte de vrombissement sourd. C'est en fait le bruit que font les neurones lorsqu'ils résistent au parasitage. Lorsque le bruit arrive à son paroxysme , la victime est condamnée.

Le Mulet se rappela ces derniers instants au milieu de la foule de parasites. Tout devenait clair. Le bruit qui ne cessait de s'amplifier, la perte progressive de ses pouvoirs, la panique grandissante et le noir complet.

- Mais j'aurais du être mort à l'heure qu'il est. Comment cela se fait-il que vous m'ayez trouvé avant que je meurs desséché ?

- Héhéhé ! C'est là où cela devient intéressant ! Je traînais dans les parages quand je t'ai vu allongé sur le sol. Les traces tout autour de toi témoignaient d'un gros déplacement de coccinelles. Comme s'était peu après la période d'extrême chaleur, je m'attendais à retrouver un corps tout desséché. Mais il s'avérerait que tu ai été protégé du soleil et de la chaleur par une sorte de parasol naturel: l'essaim !

Le vieillard se mit à rire. Le Mulet n'était pas du tout rassuré. Il comprenait maintenant ce qu'il lui arrivait. Ces pouvoirs étaient éteints, aspirés par le parasite. Le vieillard n'était doué d'aucun pouvoir psychique, il était tout simplement fou. Les choses étaient plus compliquées qu'il ne l'avait pensé au début.

- Ta résistance à l'intrusion est assez incroyable ! Tu es bien la première personne que je vois survivre aussi longtemps et aussi bien. Tu dois être quelqu'un de très spécial.

- En effet, vieil homme, je suis un homme avec beaucoup de responsabilités. Il faut que vous me relâchiez au plus vite ...

- Te relâcher ? Pour risquer que tu ne me tues ? Jamais ! Il va falloir que tu coopères maintenant ...

- Laisser-moi partir ! J'ai un Empire à diriger !

A ce moment là, il vit dans un flash ce qui était peut-être en train de ce produire en ce moment même. N'étant plus sous l'influence psychique de leur chef, les citoyens de l'Empire étaient certainement en train de se retouner contre lui. Cela ne fit qu'augmenter son angoisse.

- Mmm ! Tu es Empereur ! Intéressant ! Très intéressant ! Dit le vieillard qui alla s'assoir dans un coin.
- Sâches que j'ai été Roi de cette planète il y a bien longtemps ! Elle n'a pas toujours ressemblé à cette plaine monochrome et interminable ... Du temps où je règnais, il y avait de vert patûrages, des cours d'eau majestueux et des forêts !
Son regard était plein de mélancolie.
- Mais un jour, j'ai cédé mon trône à mon fils, sentant que mon temps était révolu. J'ai cru bien faire mais il s'avéra que c'était la plus grosse bêtise que j'ai pu faire ...


Citation :
Bon c'est avec une très grande frustration que je suis obligé de m'arrêter là ... Je continuerais en Octobre ... rien que pour le plaisir.
Je suis désolé de ne pas avoir fini cette dernière partie, d'avoir laissé des fautes et de n'avoir aucune mise en forme ...

Mais bon IRL call !!!

Bon concours à tous !
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